« Paupières grand ouvertes l’iris fouetté le blanc fou les veines rafraîchies les sangs chauds comme en août les ponts la mer le vent la houle les nuages qui courent le soleil qui roule poissons en bancs en solitaire en troupeaux tu t
« Paupières grand ouvertes l’iris fouetté le blanc fou les veines rafraîchies les sangs chauds comme en août les ponts la mer le vent la houle les nuages qui courent le soleil qui roule poissons en bancs en solitaire en troupeaux tu te couvres d’écailles blanches tu tombes du bateau nous quittons le ponton chute chute chut l’ile ça y est allons pêcher ».
Petit herbier d’une île sous quatre saisons et deux visages, une île où les fruits sont acides et la lune est froide, une île de fleurs voraces et de grandes vagues de brume et de sel. Ondulation. La morsure du ciel laisse sur la peau des pétales mauves. Tout en haut on a suspendu des oiseaux virtuoses. Le soleil se cache à demi-mot. Dans la pupille un éclat d’absolu. Sur la lèvre un goût d’inachevé. Sous la langue s’écorche un mot anguleux, granuleux, échoué : ambiguïté.
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